Il s'agit de « Bitgoud », qui entrera en concurrence à « Bitkòb », le nom de la monnaie centrale digitale lancée par la BRH.
L'ancien élu du Nord qui n'a jamais cessé de tirer à boulets rouges sur le secteur économique « les banques en particulier »
qu'il accuse d'avoir gardé toute la richesse du pays, appauvri la population, veut concurrencer le secteur.
« Ils ont ATM. Nous aurons BTM », a-t-il lancé, l'air fièr et convaincu, sans fournir de détails sur comment concrétiser un tel projet.
En dépit de tout, Jean-Charles Moïse veut foncer et s'est enorguelli que c'est un projet haïtien. « Ce sont des étudiants qui ont reçu des bourses dans les pays asiatiques et de l’Amériques latine qui sont derrière ce projet », a informé M. Moïse annonçant un système électronique international. Il dit « entendre travailler avec les banques du Vénézuéla, de la Chine et du Panama, des pays qui utilisent l'argent électronique ».
« Quand la diaspora envoie son dollar, la bourgeoisie l'accapare.
Certains vont jusqu'à la frontière pour avoir la devise américaine. La classe moyenne se decapitalise. Ils font de la spéculation avec le dollar », a relaté M. Moïse, fier de présenter cette monnaie qui, selon lui, va favoriser les détenteurs d'android, de iphone, de toute la population en général.
« Avec ce système, vous pourrez voyager avec votre argent sur votre téléphone que vous pourrez utiliser dans n'importe quel pays. Bitgoud aura carte de crédit et carte prépayée », a indiqué le leader de Pitit Desalin, farouche au secteur économique et financier.
« C'est une décision qui peut faire grincer des dents. Nous les avons laissés bambocher assez avec le dollar. Cette fois-ci, ils ont de la concurrence », a déclaré l’ancien candidat à la présidence, conscient d'avoir pris un énorme risque parce que, dit-il, Guito Chéry, dans le secteur de crédit, Frank Ciné, avaient fait les frais avant lui.
Selon Jean Charles Moïse, cette solution qu’il propose, c’est pour soulager la souffrance de la diaspora haïtienne.
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